Voici un article pour les fumeurs qui voudraient bien arrêter (80%), pour les non-fumeurs qui ne comprennent pas que les fumeurs n’arrêtent pas mais surtout pour moi, qui me prépare à gagner ma liberté. Et oui, j’attends que les beaux jours s’installent pour pouvoir évacuer ma rage en courant dans l’air pur.
Fumer tue. Oui-oui, on sait. Non, vraiment, on sait. La fumée inhalée contient des composés hautement toxiques : ammoniaque, arsénique, benzène, monoxyde de carbone, cyanure, DDT (insecticide maintenant interdit), plomb, formaldéhyde, polonium (élément radioactif)… La liste est de 4000, je ne vais pas l’énumérer. Enfin, on l’a compris, c’est super toxique. Tellement qu’on admire le corps des fumeurs à se défendre si bien, car on s’attendrait à les voir tomber raides dés la première bouffée. Il s’avère que ça prend un peu plus longtemps.
Fumer tue, mais pas seulement. Ça coute horriblement cher aussi, ça pue, ça exclue (quand on doit sortir fumer dans le froid alors que tout le monde s’éclate à l’intérieur), ça fait vieillir trop vite, c’est un exemple honteux à donner aux enfants et c’est un esclavage (quand on doit sortir à 22h00 en plein hiver, faire le tour de la ville pour trouver LE tabac qui est encore ouvert, car « non-non, c’est pas possible que ça attende demain »).
Tout le monde le sait, et surtout les fumeurs. C’est pourquoi, s’il s’agissait simplement d’une vilaine habitude, la plupart arrêterait. Mais voilà, le tabac c’est surtout une drogue, au sens stricte du terme : addiction chimique vraie (voir plus bas), symptômes de detox quand on arrête, et très fort taux de rechute (90% durant la première année d’arrêt, comme pour l’héroïne – enfin, si le tabac n’était pas en vente libre, ce serait peut-être moins facile de rechuter, hein !). Et ça, je ne suis pas sure que tout le monde l’ait su en achetant son premier paquet. En tout cas, pas moi.
Je me dis qu’à mieux connaitre son ennemi, on met les chances de son côté pour le vaincre. Et l’ennemi, c’est la nicotine. Ce n’est pas elle qui tue, mais c’est elle qui rend accro.
La nicotine, après avoir été inhalée, met 7 secondes à atteindre le cerveau. Là, elle augmente la libération de dopamine dans le système de récompense, ce qui cause sensation de plaisir et d’euphorie (c’est le point le plus addictif). Elle entraine également la libération d’épinéphrine et de norépinéphrine dans le système nerveux sympathique, ce qui a pour effet d’augmenter le rythme cardiaque, le taux de sucre dans le sang et la pression artérielle et d’accélérer la respiration. D’où l’effet stimulant de la cigarette. A plus forte dose (si on fume plus « fort »), on a libération de sérotonine et d’endorphine, qui au contraire ont pour effet de calmer, de relaxer profondément et même d’atténuer la douleur (comme les opiacés, en moins costaud quand-même). Les quantités de neurotransmetteurs libérés sous l’action de la nicotine (dopamine surtout) sont anormalement importantes. Le cerveau tente donc de compenser cet excès en diminuant sa production. Hélas, la nicotine est puissante, et les quantités de dopamine chez un fumeur sont bien plus importantes que chez un non-fumeur. De plus, un petit additif de génie (dont je tairai le nom barbare) trouvé dans les cigarettes, oblige le cerveau à s’équiper de plus de récepteurs, ce qui le rend plus sensible à la dopamine. Mmmmh ! Plus de dopamine dans un cerveau plus sensible, c’est vraiment plus de plaisir et d’euphorie ! Avec le temps, on s’habitue et on a simplement besoin de la nicotine pour avoir une dose « normale » de dopamine.
Donc, on l’a compris, quand on arrête, c’est le trou noir de la dopamine dans le cerveau, entrainant état dépressif, irritabilité aigue, nervosité, besoin intense de bouger, insomnie (et quand on arrive à s’endormir, on rêve qu’on fume en cachette –c’est du vecu) et surtout, on ne pense qu’à ça et on se bat toute la sainte journée pour oublier toutes les bonnes raisons qu’on a de s’en allumer une « dernière ».
Le cerveau met plusieurs mois à rééquilibrer sa balance chimique et à rétablir un niveau normal de dopamine (la durée est variable d’une étude à l’autre, mais beaucoup s’entendent sur 3 mois). Malgré tout, la normale naturelle ne sera jamais la hauteur de la normale d’un fumeur. C’est pourquoi un ex-fumeur aura TOUJOURS envie de fumer, pour atteindre son ancien niveau de dopamine, peu importe depuis combien de temps il a arrêté. Il aura appris à gérer son envie et se sera habitué à sa nouvelle vie, mais voir quelqu'un s’en griller une, par exemple, peut facilement réveiller une envie interdite. C’est pourquoi beaucoup d’ex-fumeurs sont plus intolérants que la moyenne envers les fumeurs : c’est assez difficile comme ça, sans en plus se faire narguer !
Le cauchemar ne dure pas toute une vie, rassurons-nous. Les 3 premiers mois, ceux de la detox, sont les plus difficiles. Puis il faut passer le cap de la première année et faire partie des 10% qui ne rechutent pas. Apres 2 ans d’abstinence, le risque de rechute tombe sous les 4% et sous les 1% après 10 ans. Et pour se motiver, rien de tel qu’une feuille de route qui nous rappelle à quel point on devient en meilleure santé avec chaque jour qui passe.
Bon voila, une LN avertie en vaut deux. Y’a plus qu’à attendre les beaux jours…
Références :
http://en.wikipedia.org/wiki/Nicotinehttp://www.quitsmokingsupport.com/http://www.hbns.org/newsrelease/relapse2-27-02.cfm
On dit qu’on apprend en faisant des erreurs… pas moi! Hier, agacée par mes cheveux trop longs à entretenir, trop lourds pour être confortables, je me suis fait des couettes, j’ai attrapé ma paire de ciseaux, et kouik ! Répétant ainsi la même erreur qu’il y a quelques années. Et voila, maintenant, en première position sur ma liste « urgent » : prendre un RV chez le coiffeur !!!
Ce midi, soupe épaisse de lentilles corail, avec carotte et poireau. Accompagnée d’un petit morceau d’agneau. J’ose la pointe de curry ? Aller !
Et oui, entorse aux règles de « vivre vert » car y’en a marre des tubercules à toutes les sauces ! Juste une fois, c’est pas trop grave, hein ? Donc, dimanche, purée PDT-courgette pour accompagner son petit filet de sole. J’aurais bien mis de l’aneth, mais, je n’en ai pas trouvé ! OK, je n’aurais pas du en chercher.
J’avoue que j’avais des doutes sur la nouvelle dent… ça lui faisait une vilaine blessure sur la gencive (ce qui n’était pas le cas des dents précédentes) et j’ai pensé qu’elle s’était peut-être simplement fait mal. A ramasser tout ce qui traine, ça pouvait arriver ! Mais non, tout doute est dissipé, la quenotte est réelle et sort toute belle.
Ce week-end, j’ai voulu que Sofia fasse le plein de vitamines en lui preparant une compote banane-kiwi. Le BIDE ! Je crois que le problème résidait dans les pépins de kiwi… désagréables sur la langue. Cela-dit, je ne vois pas bien comment épépiner un kiwi sans en mettre les ¾ à la poubelle… Des suggestions ?
Image: http://www.apartfr.com/Eiffel/TourEiffelFireworks320.jpg
Histoire de sortir de la routine, aujourd’hui j’essaie de chou chinois. Par précaution, je l’ai fait blanchir 3 minutes. Puis cuit à la vapeur avec une belle carotte, une pomme de terre et une petite tranche de filet mignon. Surprise-surprise ! 
I love you !
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C’était difficile hier, d’où l’absence de poste. Je me disais toutes les demi-heures « non là je vais craquer, ça ne sert à rien de faire un laïus sur mon arrêt ». Enfin, la journée c’est écoulée et j’ai tenu ! Malgré la dent que Sofia est en train de nous sortir (avec la susceptibilité qui l’accompagne).
Voilà, aujourd’hui est un autre jour ! Motivons-nous : les terminaisons nerveuses repoussent et le gout et l’odorat s’améliorent. Et je suis censée être au top de mon irritabilité. Perso, j’ai surtout le moral dans les baskets et envie de rester sous la couette…
Quelques bouquets de chou-fleur et une petite patate (environ 2 fois plus de chou-fleur que de PDT) cuits à l'eau. On mouline avec une noisette de beurre, 60ml de lait infantile, une pincée de gruyère râpé et une petite tranche de jambon. Elle adore ça !
Ma princesse a 11 mois aujourd’hui… bientôt sa première bougie ! Déjà 11 mois d’une nouvelle vie pleine de surprise, de bonheur, de challenge et… de sommeil en retard ! Vive ma choupette !
On prélève les belles feuilles pas trop grosses, et on les cuit à la vapeur avec une petite PDT pour épaissir. On mouline avec le jus de cuisson, un morceau de beurre salé et un bout de cuisse de dinde (du plat parental). Vu que les bettes à côtes rouges ont un gout d’épinards, je sais qu’elle va se régaler !
Un grand classique de mon enfance : Carottes, poireau, PDT, navet ! Je l’aime toujours autant, même à mon âge.
Une petite crème pâtissière toute bête, avec 2 jaunes d’œuf, 250ml de lait, 1/3 de gousse de vanille, 50g de sucre et 25g de farine. A déguster avec une compote de fruits (idéalement, faite maison, mais là, j’ai ma dose pour aujourd’hui).
Une vraie purée (PDT, beurre, lait infantile), sauf que j’ai rajouté quelques fanes de betterave a cuire avec les PDT. Le foie, nettoyé puis poché à l’eau 10 minutes. Le tout mouliné !
Bon, j’avoue que je ne sais pas quoi faire avec les artichauts… c’est pas comme si elle pouvait mordre dans les feuilles après les avoir trempées dans la vinaigrette ! Mais ils étaient tellement mignons, je n’ai pas résisté ! Si vous avez des idées, je serais ravie de les avoir !
Je trouve que la petite robe rouge que sa Mamy lui a envoyé lui donne un air très première dame.
Mais pas du tout, elle y va pour les deux !!!
Voici l’un de mes achats les plus utiles: le gant de crin. Il vient de Turquie, il est en vrai crin de cheval, il m’a coute 10 dollars il y a 2 ans et il est magique. Cette petite chose est très pratique (on se lave en même temps qu’on exfolie), inusable (2 ans de passages en machine et rien ne bouge) et hautement efficace (on a la peau douce, mais DOUCE !). Sans compter l’économie faite sur les gels douche exfoliants standards, qui sont hors de prix et beaucoup moins efficaces, et sur l’environnement (plus de tube en plastique a la poubelle). En plus d’avoir une peau de soie (je vous jure, c’est incroyable), on se stimule la circulation superficielle ce qui améliore l’élasticité de la peau.
Vu que c’est la saison des asperges, je n’ai pas pu m’empêcher de reprendre mes expériences pour Sofia. Ce midi, asperges vertes donc, accompagnées de PDT, de jambon de dinde et d’un petit morceau de gorgonzola. On verra ! 
La température commence à monter: 19˚C aujourd’hui. On se fait une ballade, et on ne résiste pas à l’envie d’entendre la princesse rire aux éclats parce qu’elle marche dehors, les cheveux dans le vent. Alors, hop! on la descend de la poussette. Et puis, on veut immortaliser l’instant. Comme on sait qu’elle tient debout toute seule (quand elle veut), on lui explique que ce serait gentil de rester debout quelques secondes, le temps que Maman dégaine son appareil photo et fasse clic-clac... Regard euphorique d’un bébé rempli d’oxygène. On se dit « ça devrait être bon ». On lâche une main, lâche deux mains, jette un coup d’œil par dessus son épaule en faisant les deux pas en arrière pour prendre sa position de shooting, remet les yeux sur le bébé : Ah ! Elle est déjà à plat ventre, main tendue vers la feuille morte qui lui fait de l’œil et qui a visiblement l’air appétissant. C’est quand-même drôle, alors clic-clac. Après avoir bondit juste à temps avant que la feuille n’atterrisse dans sa petite bouche, on relève un bout de choux tout cracra des genoux. Et maintenant, le beau pantalon blanc tout neuf a de l’herbe et de la boue incrustés ! Help ! C’est quoi le truc pour les faire partir ces taches ???
Ce midi, on mise sur les protéines avec une purée de fèves et carottes et un petit bout de cuisse de poulet. Alors, les fèves, une fois cuites, on leur enlève la peau. Si-si, car la peau ne se mouline pas bien (en tout cas dans ma moulinette) et la choupette, elle aime pas quand il y a des bouts de peau de légumes secs dans sa purée. C’est sur, faut avoir du temps à tuer… Mais elle s’est régalée !
Alors, nous avons donc un stock de yaourts spécial Sofia (elle les adore tous) 
Et des petites fringues adorables avec des petites chaussures normalement à sa taille ! 
