-L'echarpe de fortune (le drap-housse de Sofia) pour la balade en montagne

Juste pour partatger mes tranches de vie, mes reveries, mes coups de gueule, ma popote et les prouesses de mes princesses! Mon quotidien en somme.
Finalement, même une journée de merde en Corse est en fait une plutôt bonne journée. On part pour la plage de Meria Dimanche matin. Une très belle plage où nous sommes allés l’an dernier, mais à quand-même ¾ d’heure de route. On arrive, et là déjà ça commence mal : la plage n’a pas été nettoyée et au lieu du sable blanc, un tapis d’algues séchées nous accueille. Bon, on s’installe quand-même, parasol, crème solaire, chapeau, Marilou au sein pour l’heure de la sieste et c’est parti. Marilou refuse de dormir… bon. On apprend qu’il y a des méduses dans l’eau… bon. Voila midi : le seul resto de la plage est plein… bon. Chéri-chéri se tape 30 minutes de voiture aller-retour pour trouver… de la brioche au gruyère… bon ! Marilou fini par s’endormir, chouette ! Voila 16h, mangeons une glace au resto, maintenant vide : plus de glace à la vanille… bon. Va pour une crêpe ! On va à la voiture pour rentrer : pneu sérieusement dégonflé. La première station avec de l’air est à 7km… bon. Allons-y. Bizarre, la roue n’a pas l’air de se gonfler… encore un essai, et là, on est à plat pour de bon. La station est fermée (dimanche oblige), et visiblement la réserve d’air comprimé est vide. On a vidé le pneu à essayer de le gonfler alors qu’en roulant doucement on aurait pu rentrer à Bastia. Demandons aux gentils gens qui tiennent la boutique d’article de plongée (bizarrement ouverte, alors qu’on est au milieu de rien). « Pas de problème, je vous aide à mettre la roue de secoure ». Mais la-dite roue de secoure est… à plat ! Bon, reste plus qu’à laisser la 106 là et appeler un taxi. Il nous ramène chez nous pour la modique somme de… 90 euros !!!!!! Et il est maintenant 19h30. Sofia n’a pas fait la sieste. Je vous laisse imaginer la torture qu’elle nous a infligée jusqu'à son coucher a 20h… (pas douchée, presque pas mangé). Et ben, malgré tout… nan, si, c’était quand-même une journée de merde. Mais il y a aussi eu des moments sympas !